Droit et émotion

La discipline juridique aurait pour fil directeur la rationalité, ne se préoccupant pas des émotions ou s’en méfiant. Ce tableau mérite d’être nuancé, sinon d’être scruté de plus près. Cette problématique a fait l’objet d’un cycle de séminaires organisé de novembre 2020 à mai 2021 par l’Institut de recherche juridique de la Sorbonne. En interrogeant les rapports qu’entretiennent les émotions et le droit, ce projet a permis d’éprouver l’intérêt de ce nouvel angle de recherche. Cet ouvrage s’attache à retracer les réflexions communes développées au cours de ces travaux. Il réunit l’ensemble des contributions parues à la Revue juridique de la Sorbonne et reprises pour certaines, tout en intégrant d’autres auteurs au projet. Seront ainsi explorés successivement, dans leurs liens avec les émotions, les processus du droit, les personnes, la responsabilité civile, les infractions, l’État et les citoyens, l’entreprise et les humanités juridiques.

Emmanuel Jeuland, professeur à l’École de droit de de la Sorbonne, Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne, était directeur l’IRJS lors de la tenue des séminaires « Droit et émotion ». Rébecca Demoule, Clara Gavelli et Carla Trebert, alors doctorantes en droit privé et sciences criminelles à l’École doctorale de droit de la Sorbonne, ont organisé les séminaires et coordonné la publication des actes.

Ont contribué à cet ouvrage : Maeva Atchiaman, Tristan Azzi, Marie Boussaguet, Emma Breton, Lisa Carayon, David Chilstein, Mathilde De Sloovere, Rébecca Demoule, Nathalie Dion, Muriel Fabre-Magnan, Matthieu Febvre-Issaly, Pierre Gautier, Clara Gavelli, Sarah Gharios, Azeddine Goutas, Nasrédine Goutas, Florence Ittah, Emmanuel Jeuland, Xavier Lagarde, David Lemberg, Anne-Marie Leroyer, Magdalena Marin, Julie Mattiussi, Alicia Mâzouz, Marika Moisseeff, Natacha Paget-Blanc, Alexia Pascali, Etienne Pataut, Jean-Baptiste Prévost, Apolline Schaal, Florine Truphémus, Pierre-Yves Verkindt, Laura Viaut.